jeudi 17 septembre 2015

Clovis Cornillac romantique : on aime un peu, beaucoup, aveuglément !

Festival COLCOA (City Of Light - City Of Angels) de Los Angeles - Prix du public
Festival de Cabourg - Swann d'Or du Meilleur Premier Film
Un Peu Beaucoup Aveuglément de Clovis Cornillac est disponible en DVD et VOD

"Cornillac accouche d'un premier essai revigorant qui, empruntant à Lubitsch ou Billy Wilder, résonne comme une douce brise d'air frais sur notre industrie."
 ecranlarge.com
"La sincérité de la démarche joue pour beaucoup dans la petite musique dégagée par ce premier film. Jamais complaisant, amoureux de ses personnages, Cornillac fait voguer son récit en de petites bulles parfois drôles, toujours tendres."
linfotoutcourt.com
"Réalisateur très prometteur, Clovis Cornillac se révèle donc aussi être un excellent directeur d’acteurs."
lheuredelasortie.com

"Un Peu, Beaucoup, Aveuglément est cet air coloré, ce moment de cinéma libérant la tête de toutes contraintes, où le spectateur prend part à un moment de bonheur convivial."
retro-hd.com

"On dira le plus grand bien du quatuor de comédiens mis en vedette dans ce film."
critique-film.fr

"Ce premier film est tout simplement magnifique, émouvant et amène à la découverte d'un grand réalisateur."

Le film
Lui est inventeur de casse-têtes. Investi corps et âme dans son travail, il ne peut se concentrer que dans le silence. Elle est pianiste accomplie et ne peut vivre sans musique. Elle doit préparer un concours qui pourrait changer sa vie.
Ils vont devoir cohabiter sans se voir...

La naissance d'un réalisateur

Après 30 ans de carrière en tant qu'acteur, Clovis Cornillac passe à la réalisation et signe une comédie romantique au concept original : deux personnes que tout oppose vont se rencontrer sans jamais se voir. L'idée vient de Lilou Fogli qui interprète le personnage de Charlotte, la sœur légèrement délurée de Machine, incarnée par la jolie et craquante Mélanie Bernier. C'est Philippe Duquesne qui interprète Artus, le meilleur ami de Machin (Cornillac), prêt à lui rendre service mais aussi à lui dire ses quatre vérités.

Le public et la critique conquis
Avec plus de 500.000 entrées, le public a été au rendez-vous et n'a pas tari d'éloges sur les réseaux sociaux. La presse critique a quant à elle, également salué la qualité de ce premier film, en le comparant notamment à certaines œuvres de grands cinéastes tels que Lubitsch ou Billy Wilder ! Un pari réussi ! Outre l'originalité de la situation entre les deux personnages, la "guerre" qu'ils se font au début du film fait partie des scènes plébiscitées par le le public, tout autant que le fameux dîner à l'aveugle...

Si vous aimez la musique...
Machine étant pianiste, la musique tient une place primordiale dans le film. On vibre sur Chopin ou Beethoven notamment, mais la bande originale comprend également de la soul (Aretha Franklin, Nancy Sinatra) et un joli clin d’œil à Serge Lama.

Suppléments
Le making of du film (26')

Une Peu Beaucoup Aveuglément, un film de Clovis Cornillac
Avec : Clovis Cornillac, Mélanie Bernier, Lilou Fogli, Philippe Duquesne, Boris Terral...
France - 2015 - Couleur - français - 90 min.
Sous-titres sourds et malentendants
Image : 2.40 (16/9 compatible 4/3) - Son : Stéréo et 5.1

Edité par Orange Studio

jeudi 3 septembre 2015

Le 82ème film d'un jeune cinéaste de 83 printemps !

Festival de Berlin - Ours d'Argent - Prix d'interprétation féminine (Haru Kuroki)
Festival Kinotayo - Soleil d'Or du Meilleur film
La Maison au Toit Rouge de Yoji Yamada est disponible en DVD

"La Maison Au Toit Rouge est construit autour du secret d'une histoire d'amour, mais au-delà de cela, je voulais décrire le mode de vie d'un foyer bourgeois pendant une période débutant avant la seconde guerre mondiale et s'achevant avec la défaite du Japon. Une époque qui a rarement été montrée au cinéma et qui semble résonner avec la direction que le pays est en en train de prendre."
Yôji Yamada

Le film
Japon, 1936.
Taki entre au service de Tokiko et sa famille dans leur maison en banlieue de Tokyo. Quand Tokiko rencontre le nouveau collègue de son mari, elle est irrésistiblement attirée par ce jeune homme. Taki devient le témoin de leur amour clandestin. Alors que la guerre éclate, elle doit prendre une terrible décision. Soixante ans plus tard, à la mort de Taki, son neveu Takeshi découvre une lettre scellée et comprend alors la vérité sur ce secret si longtemps gardé.

Un jeune cinéaste de 83 printemps

La Maison Au Toit Rouge est le 82eme film du cinéaste japonais Yôji Yamada, inspiré du roman éponyme de Kyôko Nakajima. Peu connu en France, il est pourtant l'un des réalisateurs les plus populaires au Japon grâce notamment au personnage de Tora-san, à qui il a consacré la plus longue série de l'histoire du cinéma : 48 films entre 1969 et 1995. Mais c'est sa trilogie de films de samouraïs, réalisée entre 2002 et 2006, qui lui apporte une reconnaissance internationale (dont une nomination à l'Oscar du meilleur film étranger pour Le Samouraï du Crépuscule).
Yôji Yamada est aujourd'hui le plus ancien réalisateur du studio Shôchiku, qui a aussi été la maison des grands maîtres Yasujiro Ozu et Nagisa Ôshima.

Un mélodrame empreint de nostalgie
Salué pour la beauté de ses images aux tonalités proches des films japonais des années 30, La Maison Au Toit Rouge bénéficie d'une très belle interprétation. Autour de la délicate Haru Kuroki, le cinéaste a réuni quelques-uns des membres de sa famille de cinéma. On retrouve ainsi son actrice fétiche, Chieko Baisho qui a joué dans la série des Tora-San, ainsi que Hidetaka Yoshioka, un autre habitué de ses réalisations. La pudeur et la nostalgie de la réalisation de Yôji Yamada doivent aussi beaucoup à la partition musicale de Joe Hisaishi, compositeur connu des films de Hayao Miyazaki.

La chronique d'une famille et d'un pays en proie avec leur destin
Yôji Yamada crée dans La Maison Au Toit Rouge un véritable contraste entre le paisible huis-clos familial et la violence du monde extérieur en proie aux affres de la guerre. Avec une élégance discrète, il dépeint un quotidien où la tradition se mêle à la modernité et où les bouleversements intimes vont bientôt se confondre avec le destin de la nation.
Comme évoqué dans l'entretien proposé en complément de cette édition DVD et contrairement aux cinéastes de la "nouvelle vague" japonaise souvent très politisés voire transgressifs, Yôji Yamada a toujours été adepte d'une "révolution tranquille" en abordant des sujets en prise réelle avec le quotidien des japonais. Mais aujourd'hui, ayant été témoin d'une époque dramatique que les jeunes générations ont tendance à oublier, le cinéaste veut réveiller les consciences.

Suppléments
Yôji Yamada, cinéaste de la respiration : entretien avec Claude Leblanc, fondateur du magazine Zoom Japon - 24 min.
Livret illustré de 16 pages incluant un entretien avec le cinéaste.

La Maison Au Toit Rouge, un film de Yôji Yamada
Japon - 2014 - 131 min.
DVD 9 - Zone 2 - PAL - Couleur
Version originale japonaise sous-titrée franças
Image : 1.85 (16/9 compatible 4/3) - Son : Stéréo et 5.1

Edité par Pyramide Vidéo